Décrivez les caractéristiques des Prussiens dans ces contes de Maupassant. A votre avis, que voulait-il montrer à travers cette représentation des Prussiens ?
Les histoires de ces contes se déroulent pendant la guerre franco-prusse du dix-neuvième siècle et Maupassant utilise cette situation extraordinaire afin de souligner la vraie nature humaine. Etant donné ce contexte, il n’est guère surprenant que les Prussiens sont représentés comme l’ennemi de la France et le narrateur les décrit souvent d’une manière stéréotypée, pour qu’il puisse stimuler au moins les émotions du lecteur français.
Dans le conte « Deux Amis » les deux personnages principaux, M. Morissot et M. Sauvage, n’ont jamais vu de vrais Prussiens « et une sorte de terreur superstitieuse s’ajoutait à la haine qu’ils avaient pour ce peuple inconnu et victorieux » et la description exagérée de l’officier qui les prend prisonniers a une qualité irréelle « une sorte de géant velu ». Ce Prussien est cruel et abuse du pouvoir que la guerre lui donne « ...tant pis pour vous ; c’est la guerre. ». En demandant le mot d’ordre pour passer les avant-postes françaises aux deux amis séparément, l’officier démontre qu’il est aussi lâche et insincère et essaie de duper les amis «votre camarade ne saura rien, j’aurai l’air de m’attendrir. ». Après que les soldats ont tué les amis, sans montrant de la pitié, l’officier « toujours serein, dit... ‘C’est le tour des poissons maintenant’. » et veut faire frire la pêche des amis « encore vivants », ce qui met en lumière son caractère monstrueux et barbare. Le Prussien manque de conscience et donc de l’humanité. Son rôle dans ce conte est pour faire contraste avec l’innocence et la douceur des deux amis. Le Mal vainc le Bien et le fleuve est rouge à la fin à cause de la mort des amis en comparaison avec la beauté tranquille d’un soleil couchant au temps de paix.
Le Prussien dans le conte « Un Duel » représente aussi le Mal et on pourrait prétendre que son apparence physique est presque diabolique « son poil roux semblait flamber. » Ce personnage « blaguait la France écrasé » et provoque M. Dubuis, un Français doux, poli et innocent, jusqu’à ce qu’il doit se soumettre à un duel, qu’il gagne « au hasard », ce qui suggère l’aide de la divine Providence. D’une part « Un Duel » est un conte de fée où le Bien finit par vaincre le Mal, mais d’autre part la tolérance et la patience exemplaire de M. Dubuis font contraste avec l’arrogance et la vanité du Prussien.
L’officier prussien du conte « Boule de Suif » est une sorte de montreur de marionettes et bien qu’il soit égoïste et cruel, puisqu’il prend les voyageurs prisonniers jusqu’à ce que la prostituée digne et patriote couche avec lui, la vraie cible du conte c’est l’hypocrisie et la lâcheté des « honnêtes gens » qui trahissent Boule de Suif à la fin. Dans ce cas le Prussien ne doit qu’attendre et c’est la faiblesse des Français qui lui rend ce qu’il désire. Cependant le même conte nous fournit d’une description différente des Prussiens quand ils arrivent à Rouen et s’installent chez les Français « l’Allemand demeurait plus longtemps, chaque soir, à se chauffer au foyer commun » et les quatre soldats du conte « La Mère Sauvage », malgré leur apparence stéréotypée « à la chair blonde, à la barbe blonde, aux yeux bleus... », démontrent un caractère doux, sympa et aimable « comme quatre bons fils autour de leur mère ». A travers ces représentations des Prussiens Maupassant montre comment une entente peut exister entre des ennemis, ce qui veut dire que l’humanité naturelle peut surmonter la politique et le préjugé d’une guerre.
Dans ses contes de guerre Maupassant décrit non seulement la cruauté de la guerre et comment la barbarie de la guerre peut détruire la vie simple et innocente, mais aussi il décrit une lutte entre le Bien et le Mal. D’après ce qui précède il est raisonnable de suggérer que les Prussiens représentent souvent un symbole de cette cruauté et du Mal, afin que les symboles de l’innocence et du Bien soient plus clairs. Pourtant, la représentation des Prussiens n’est pas limitée à des caricatures littéraires, puisque le Bien et le Mal existe partout, dirigeant les personnages français et prussiens. Ce conflit entre le Bien et le Mal se trouve au coeur des contes, bien que le résultat soit souvent pessimiste.
Les histoires de ces contes se déroulent pendant la guerre franco-prusse du dix-neuvième siècle et Maupassant utilise cette situation extraordinaire afin de souligner la vraie nature humaine. Etant donné ce contexte, il n’est guère surprenant que les Prussiens sont représentés comme l’ennemi de la France et le narrateur les décrit souvent d’une manière stéréotypée, pour qu’il puisse stimuler au moins les émotions du lecteur français.
Dans le conte « Deux Amis » les deux personnages principaux, M. Morissot et M. Sauvage, n’ont jamais vu de vrais Prussiens « et une sorte de terreur superstitieuse s’ajoutait à la haine qu’ils avaient pour ce peuple inconnu et victorieux » et la description exagérée de l’officier qui les prend prisonniers a une qualité irréelle « une sorte de géant velu ». Ce Prussien est cruel et abuse du pouvoir que la guerre lui donne « ...tant pis pour vous ; c’est la guerre. ». En demandant le mot d’ordre pour passer les avant-postes françaises aux deux amis séparément, l’officier démontre qu’il est aussi lâche et insincère et essaie de duper les amis «votre camarade ne saura rien, j’aurai l’air de m’attendrir. ». Après que les soldats ont tué les amis, sans montrant de la pitié, l’officier « toujours serein, dit... ‘C’est le tour des poissons maintenant’. » et veut faire frire la pêche des amis « encore vivants », ce qui met en lumière son caractère monstrueux et barbare. Le Prussien manque de conscience et donc de l’humanité. Son rôle dans ce conte est pour faire contraste avec l’innocence et la douceur des deux amis. Le Mal vainc le Bien et le fleuve est rouge à la fin à cause de la mort des amis en comparaison avec la beauté tranquille d’un soleil couchant au temps de paix.
Le Prussien dans le conte « Un Duel » représente aussi le Mal et on pourrait prétendre que son apparence physique est presque diabolique « son poil roux semblait flamber. » Ce personnage « blaguait la France écrasé » et provoque M. Dubuis, un Français doux, poli et innocent, jusqu’à ce qu’il doit se soumettre à un duel, qu’il gagne « au hasard », ce qui suggère l’aide de la divine Providence. D’une part « Un Duel » est un conte de fée où le Bien finit par vaincre le Mal, mais d’autre part la tolérance et la patience exemplaire de M. Dubuis font contraste avec l’arrogance et la vanité du Prussien.
L’officier prussien du conte « Boule de Suif » est une sorte de montreur de marionettes et bien qu’il soit égoïste et cruel, puisqu’il prend les voyageurs prisonniers jusqu’à ce que la prostituée digne et patriote couche avec lui, la vraie cible du conte c’est l’hypocrisie et la lâcheté des « honnêtes gens » qui trahissent Boule de Suif à la fin. Dans ce cas le Prussien ne doit qu’attendre et c’est la faiblesse des Français qui lui rend ce qu’il désire. Cependant le même conte nous fournit d’une description différente des Prussiens quand ils arrivent à Rouen et s’installent chez les Français « l’Allemand demeurait plus longtemps, chaque soir, à se chauffer au foyer commun » et les quatre soldats du conte « La Mère Sauvage », malgré leur apparence stéréotypée « à la chair blonde, à la barbe blonde, aux yeux bleus... », démontrent un caractère doux, sympa et aimable « comme quatre bons fils autour de leur mère ». A travers ces représentations des Prussiens Maupassant montre comment une entente peut exister entre des ennemis, ce qui veut dire que l’humanité naturelle peut surmonter la politique et le préjugé d’une guerre.
Dans ses contes de guerre Maupassant décrit non seulement la cruauté de la guerre et comment la barbarie de la guerre peut détruire la vie simple et innocente, mais aussi il décrit une lutte entre le Bien et le Mal. D’après ce qui précède il est raisonnable de suggérer que les Prussiens représentent souvent un symbole de cette cruauté et du Mal, afin que les symboles de l’innocence et du Bien soient plus clairs. Pourtant, la représentation des Prussiens n’est pas limitée à des caricatures littéraires, puisque le Bien et le Mal existe partout, dirigeant les personnages français et prussiens. Ce conflit entre le Bien et le Mal se trouve au coeur des contes, bien que le résultat soit souvent pessimiste.