Racontez les événements du conte qui vous a plus impressionné(e). Pourquoi trouvez-vous que ce conte est si bien réussi?
Franchement, de toutes les six histoires, celle qui m'a impressionnée plus est La Mère Sauvage. Pour qu'on puisse voir si c'est réussi ou non il faut qu'on prenne compte la structure, la mise en scène, l'évolution des personnages et le sens de l'oeuvre.
En regardant la structure et la mise en scène on peut apprécier comment le conte est divisé en deux parties faisant des contrastes très évidentes. Cette juxtaposition peut-être trouvé tout au long du texte commençant tout de suite par le titre.
Le mot "mère" qui évoque une figure tendre est complètement opposé à ce que le mot "sauvage" rappelle; violence, agressivité...
Ce jeu de langage de l'auteur est symbolisé plusieurs fois dans la mise en scène. "Elle habitait sur la lisière du bois." Ceci représente comme elle se trouve au milieu et au bord de la civilisation et de la sauvagerie entre le village et le bois respectivement.
De plus, après être arrivé dans l'histoire au moment dans lequel on apprend la mort de son fils (de la mère sauvage; Victoire Simone) le conte prend vitesse et devient plus ténébreux. La nuit tomba mais on a des images comme "la campagne, blanche, éclairée par le feu, luisait comme une nappe d'argent teintée de rouge".
Une fois encore donnant au lecteur des contrastes clairs et impactants avec des couleurs (noir de la nuit, blanche du neige, rouge et lumière du feu) ou des oppositions avec les sensations de froid (on sait que c'est l'hiver et il y a de la neige) et des chaud (du feu). Il y a aussi des contrastes auditifs; le silence de la nuit avec les cris des prussiens et l'écroulement de la maison et, les pas silencieux de la mère sauvage sur la neige.
Or, ce que je trouve particulièrement bien réussi dans le conte est le sens de l'oeuvre, qui est en fait mélangé avec l'évolution de la mère sauvage; la protagoniste.
Maupassant décrit la mère sauvage comme une vieille femme avec une triste histoire dans laquelle elle est tout seule: "Les muscles de la face n'ont point appris les mouvements du rire." On sent de la compassion pour elle et on se sent proche de la femme.
Donc, quand elle tue les prussiens, même en voyant le massacre qu'elle est en train de commettre - "Puis un grand cri parti du sommet de la maison, une clameur de hurlements humains, d'appels déchirants d'angoisse et d'épouvante (...)" - on cherche des justifications pour son attitude parce qu'on l'a cru fondamentalement bonne après avoir appris les détails de son prédicamment.
"Moi, je pensais aux mères des quatre doux garçons brûlés là-dedans; et à l'héroïsme atroce de cette autre mère, fusillée contre ce mur."
Cela signifie que cette histoire nous aide à voir la question derrière la perte de l'humanité pendant la guerre. Est-ce que des actes terribles et atroces comme ceux-ci sont justifiables en temps de guerre? Dans ce cas en particulière, est-ce que la mère sauvage est la coupable? Bien sûr c'était elle qui a commis le crime, mais est-ce que c'est sa faute?
Dans toutes ces histoires, mais surtout avec La Mère Sauvage, Maupassant nous montre l'horreur de la guerre qui fait que les gens perdent tout. Pas seulement leur possessions, leur argent, maisons ou membres de leur familles, le pîre est qu'avec la guerre on risque de perd l'humanité!!
C'est le passage irrévocable de l'humanité à l'inhumanité que montre l'auteur qui me parait réussi.
L'auteur dénonce la guerre en cet aspect mais utilise son talent une fois encore en contrastant cette finale avec le début pour faire plus d'enfasis.
La nature de la campagne au commence de l'histoire veut nous dire que le sens humain ne se perd jamais; que la nature humaine va reprendre. "J'aimais ce pays infiniment. Il est des coins du monde délicieux qui ont pour les yeux un charme sensuel(...)".
Est-ce que cette beauté durera longtemps? Parce que de nos jours rien n'a changé; les humains sont aussi influençables par la guerre que dans l'époque de ce conte: l'histoire peut faire référence à l'actualité facilement. Ce sens de l'oeuvre est donc la chose qui retient le plus mon attention..
La conclusion philosophique que l'on tire de l'oeuvre est soutenue par une structure fait de juxtapositions qui nous amènent à sentir véritablement la grande opposition, l'énorme séparation entre l'humanité et l'inhumanité qui résulte de la guerre.
Franchement, de toutes les six histoires, celle qui m'a impressionnée plus est La Mère Sauvage. Pour qu'on puisse voir si c'est réussi ou non il faut qu'on prenne compte la structure, la mise en scène, l'évolution des personnages et le sens de l'oeuvre.
En regardant la structure et la mise en scène on peut apprécier comment le conte est divisé en deux parties faisant des contrastes très évidentes. Cette juxtaposition peut-être trouvé tout au long du texte commençant tout de suite par le titre.
Le mot "mère" qui évoque une figure tendre est complètement opposé à ce que le mot "sauvage" rappelle; violence, agressivité...
Ce jeu de langage de l'auteur est symbolisé plusieurs fois dans la mise en scène. "Elle habitait sur la lisière du bois." Ceci représente comme elle se trouve au milieu et au bord de la civilisation et de la sauvagerie entre le village et le bois respectivement.
De plus, après être arrivé dans l'histoire au moment dans lequel on apprend la mort de son fils (de la mère sauvage; Victoire Simone) le conte prend vitesse et devient plus ténébreux. La nuit tomba mais on a des images comme "la campagne, blanche, éclairée par le feu, luisait comme une nappe d'argent teintée de rouge".
Une fois encore donnant au lecteur des contrastes clairs et impactants avec des couleurs (noir de la nuit, blanche du neige, rouge et lumière du feu) ou des oppositions avec les sensations de froid (on sait que c'est l'hiver et il y a de la neige) et des chaud (du feu). Il y a aussi des contrastes auditifs; le silence de la nuit avec les cris des prussiens et l'écroulement de la maison et, les pas silencieux de la mère sauvage sur la neige.
Or, ce que je trouve particulièrement bien réussi dans le conte est le sens de l'oeuvre, qui est en fait mélangé avec l'évolution de la mère sauvage; la protagoniste.
Maupassant décrit la mère sauvage comme une vieille femme avec une triste histoire dans laquelle elle est tout seule: "Les muscles de la face n'ont point appris les mouvements du rire." On sent de la compassion pour elle et on se sent proche de la femme.
Donc, quand elle tue les prussiens, même en voyant le massacre qu'elle est en train de commettre - "Puis un grand cri parti du sommet de la maison, une clameur de hurlements humains, d'appels déchirants d'angoisse et d'épouvante (...)" - on cherche des justifications pour son attitude parce qu'on l'a cru fondamentalement bonne après avoir appris les détails de son prédicamment.
"Moi, je pensais aux mères des quatre doux garçons brûlés là-dedans; et à l'héroïsme atroce de cette autre mère, fusillée contre ce mur."
Cela signifie que cette histoire nous aide à voir la question derrière la perte de l'humanité pendant la guerre. Est-ce que des actes terribles et atroces comme ceux-ci sont justifiables en temps de guerre? Dans ce cas en particulière, est-ce que la mère sauvage est la coupable? Bien sûr c'était elle qui a commis le crime, mais est-ce que c'est sa faute?
Dans toutes ces histoires, mais surtout avec La Mère Sauvage, Maupassant nous montre l'horreur de la guerre qui fait que les gens perdent tout. Pas seulement leur possessions, leur argent, maisons ou membres de leur familles, le pîre est qu'avec la guerre on risque de perd l'humanité!!
C'est le passage irrévocable de l'humanité à l'inhumanité que montre l'auteur qui me parait réussi.
L'auteur dénonce la guerre en cet aspect mais utilise son talent une fois encore en contrastant cette finale avec le début pour faire plus d'enfasis.
La nature de la campagne au commence de l'histoire veut nous dire que le sens humain ne se perd jamais; que la nature humaine va reprendre. "J'aimais ce pays infiniment. Il est des coins du monde délicieux qui ont pour les yeux un charme sensuel(...)".
Est-ce que cette beauté durera longtemps? Parce que de nos jours rien n'a changé; les humains sont aussi influençables par la guerre que dans l'époque de ce conte: l'histoire peut faire référence à l'actualité facilement. Ce sens de l'oeuvre est donc la chose qui retient le plus mon attention..
La conclusion philosophique que l'on tire de l'oeuvre est soutenue par une structure fait de juxtapositions qui nous amènent à sentir véritablement la grande opposition, l'énorme séparation entre l'humanité et l'inhumanité qui résulte de la guerre.